Chaque année, au cours de la période de chauffe, plusieurs milliers de personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone. Afin d'éviter de ce type d'accident, il convient de suivre les conseils suivants : Chaque année, en France, environ 4 000 personnes sont victimes d’une intoxication oxycarbonée. Environ 100 personnes en décèdent. Pendant l’hiver 2019-2020, 89 épisodes d’intoxication au CO ont été recensés en région Grand Est, exposant 298 personnes. Deux d’entre elles sont malheureusement décédées. Notre région est particulièrement touchée par ce problème de santé publique. Une intoxication par le monoxyde de carbone peut toucher tout le monde. En effet, elle est due à une mauvaise combustion au sein d'un appareil de chauffage ou de cuisson (chaudière, chauffe-eau, chauffage d'appoint mobile, cheminée, cuisinière, brasero, groupe électrogène à moteur thermique, etc). Si la plupart du temps les intoxications ont lieu au domicile (85 %), elles surviennent également dans les établissements accueillant du public, les lieux de culte et dans les milieux professionnels. Dans la plupart des cas, ces accidents sont évitables. L’intoxication au monoxyde de carbone survient le plus souvent dans les circonstances suivantes :
Les conseils : Pour limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone au domicile, il convient de :
Les effets : Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz asphyxiant indétectable : il est invisible, inodore et non irritant. Il se diffuse très vite dans l’environnement et peut être mortel en moins d’une heure. L’intoxication au monoxyde de carbone se produit après l'inhalation de ce gaz, issu de la combustion des matières organiques dans des conditions d’apport insuffisant en oxygène, ce qui empêche l'oxydation complète en dioxyde de carbone (CO2). Le monoxyde de carbone provoque l'intoxication en se fixant sur les globules rouges (via la respiration et les poumons) et en empêchant ces globules de véhiculer correctement l'oxygène dans l'organisme. Maux de têtes, nausées, vomissements, sont les symptômes qui doivent alerter. Si ces symptômes sont observés chez plusieurs personnes dans une même pièce ou qu’ils disparaissent hors de cette pièce, cela peut être une intoxication au monoxyde de carbone. Dans ce cas, il est nécessaire d’aérer, d’évacuer le lieu et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112. La majorité des décès dus aux émanations surviennent l’hiver. Avec le froid, il est légitime d’augmenter le chauffage. Du monoxyde de carbone ou CO, gaz toxique résultant d’une mauvaise combustion, peut alors se dégager des appareils de chauffage, des cheminées et des moteurs à combustion interne (fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou encore à l’éthanol). Plus des trois quarts des intoxications ont ainsi lieu pendant la saison de chauffe, d’octobre à mars. Cette intoxication est la première cause de mortalité par toxique en France. Plus des trois quarts des Français équipés d’appareil de chauffage à combustion ne sont pourtant pas conscients d’avoir à leur domicile des appareils susceptibles d’émettre du CO. Selon les données de l’Institut de veille sanitaire, près de huit intoxications au monoxyde de carbone (CO) sur dix ont lieu de manière accidentelle dans l’habitat. La chaudière y est la source d’intoxication la plus fréquente. Pour plus d'information : |