Environnement | L’implantation du moustique tigre en France métropolitaine remonte à plusieurs années et sa colonisation du territoire métropolitain se fait progressivement mais inexorablement. En 2021 plus de 3400 communes sont colonisées. En Grand-Est le moustique tigre est présent depuis 2015 dans le Bas-Rhin et depuis 2016 dans le Haut-Rhin.Suite à plusieurs détections de la présence de ce moustique à Nancy depuis août 2020, la commune sera très prochainement classée en zone colonisée par le moustique tigre, entraînant automatiquement le classement du département de la Meurthe-et-Moselle en zone colonisée, à compter du 1er octobre 2021.Ce classement va permettre de renforcer les actions de prévention à mettre en œuvre pour limiter la prolifération du moustique tigre :1/ Densification du réseau de pièges-pondoirs (larves) à Nancy2/ Intervention au printemps prochain par l’opérateur missionné par l’ARS (ALTOPICTUS) sur les zones d’implantation concernées à Nancy pour limiter la prolifération du moustique tigre dans le département3/ Si un cas de contamination humaine (dengue, chikungunya et zika) survenait, dans les quartiers concernés, les modalités d’intervention pourront aller jusqu’à un traitement adulticide dans le quartier : il s’agit d’empêcher une épidémie.4/ Prévention et sensibilisation accrue des habitants du département pour augmenter les signalements sur le site https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/5/ Mise en place d’actions de sensibilisation et de formation des agents de la commune de Nancy et de la métropole pour participer à la lutte contre l’implantation du moustique tigre.Pour en savoir plus sur le dispositif de surveillance, les conseils pour lutter contre la prolifération du moustique tigre : https://www.grand-est.ars.sante.fr/moustique-tigre-et-maladies-vectorielles 1-Cette espèce de moustique est nouvelle en zones tempérées, et provoque de nouvelles situations d’alertes sanitaires. 2-Le moustique Tigre est vecteur potentiel de maladies graves (la dengue et le chikungunya) lesquelles connaissent des épisodes épidémiques réguliers dans des zones touristiques (et en particuliers dans nos départements d’outre-mer) très appréciées par les voyageurs français et européens, qui représentent donc autant de facteurs de risques une fois revenus dans l’hexagone. De plus, le CNEV (Centre National d’Etude des Vecteurs) signalait dans une étude publiée récemment, que la souche française du moustique tigre « est parfaitement capable de transmettre la dengue et le chikungunya ». 3-La colonisation du territoire français par le moustique Tigre est de plus en plus rapide (pour voir l’animation vidéo, cliquez ici) et concerne maintenant une vingtaine de départements. 4-Les phénomènes épidémiques sont très rapides pour se propager. On se souvient de l’Italie en 2007, période où le chikungunya et la dengue n’étaient pas spécialement surveillés. -Fin juin: une personne porteuse de la maladie arrivait dans le pays. Ce dispositif se traduit sur le plan sanitaire par :
Moustique tigre : comment le reconnaître ? – ce qu’il faut savoir sur luiL’AedesAlbopictus est plus petit qu’une pièce de 1 cent (il ne mesure que quelques millimètres), il a un vol assez lent et il est facile à écraser en vol. Vu de plus près, on distingue qu’il est noir avec des rayures blanches sur les pattes et sur l’abdomen, ce qui lui vaut son surnom de moustique tigre (on aurait dû l’appeler moustique zèbre, mais il perdait sa connotation dangereuse. Habitué dès son origine asiatique à naître dans des petits gites (plantes retenant l’eau), il a pu aisément coloniser toutes sortes de gites larvaires accidentels que lui propose l’environnement urbain et péri-urbain : coupelles sous les pots de fleurs, arrosoirs, vieux pneus, gouttières bouchées, etc…). La meilleure solution pour mieux s’en prémunir est de vider toutes ces petites « retenues d’eau » ou de les renouveler au moins une fois par semaine (cf article : http://vigilance-moustiques.com/moustiques-en-france/comment-se-proteger/)
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